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infonyx histoire
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18 septembre 2005

HISTOIRE DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE PARIS

PRÉSENTATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE PARIS ------------------------------------------------------------------------- Extrait du site: visions-de-paris.com   Département : Paris Code postal : 75013 Population : 172 536 habitants Superficie : 715 ha Altitude : 60 mètres ------------------------------------------------------------------------ Généralités historiques : L'actuel arrondissement ne présentait pas à l'origine d'unité géographique, mais un vaste site marécageux entre Seine et Bièvre d'où émergeait au sud la Butte-aux-Cailles ; il fut constitué de territoires provenant des villages primitifs alentour : Gentilly, Bicêtre, Ivry. Le bourg Saint-Marcel, le premier formé (XIIIème siècle) autour de la Bièvre, fut d'abord un village de carriers ; sa collégiale apparue au XIIème siècle prit le vocable de Saint-Marcel (Vème siècle), l'un des grands patrons de Paris. L'industrie, née de la Bièvre, constitua la vie et l'économie de Saint-Marcel du XIIIème au XVIIème siècle : les rives furent d'abord occupées par les bouchers qui rejetaient leurs rebuts dans la rivière ; les métiers satellites en firent autant : corroyeurs, tanneurs, mégissiers, artisans du cuir ; au XVème siècle, les teinturiers s'y installèrent à leur tour (métiers exigeants en eau) ; la dynastie des Gobelins passa en 2 siècles de la couleur à la tapisserie, devenue sous Louis XIV la célèbre manufacture. Si l'industrie domina l'économie jusqu'à une date récente, le bourg Saint-Marcel et surtout son territoire méridional développèrent une activité agricole importante : outre la pierre à bâtir, Saint-Marcel produisait son vin et Ivry se partageait entre prairies d'élevage et céréales. Deux autres éléments vont dominer la vie de l'arrondissement jusqu'aux temps modernes : d'abord la misère ouvrière et la délinquance qui en découle, que Louis XIV préféra traiter par humanité obligatoire plutôt que par répression policière ; les malades, vieillards, débiles, sans logis, étaient conduits d'autorité dans l'hospice où ils étaient abrités et assistés selon une discipline militaire : les enfants à La Pitié, les femmes à La Salpêtrière, les hommes à Bicêtre ; mais l'hospice devint parfois prison avec des départements de délinquants ou de prostituées comme à La Salpêtrière. Ensuite l'urbanisme dont l'évolution provoqua dans les années 1960 un remodelage contemporain et radical de l'arrondissement ; l'explication tient dans l'indigence du patrimoine protégé : un seul bâtiment majeur (La Salpêtrière et quelques lambeaux du passé ont subsisté ; en dehors du siècle de Louis XIV (Salpêtrière et "boulevards du Midi" créés sur les anciennes fortifications, actuellement Auguste-Blanqui et L'Hôpital), l'implantation incontrôlée de l'industrie, l'égout pestilentiel de la Bièvre maîtrisé et couvert seulement en 1910, l'urbanisme sauvage et les lotissements inconsidérés du XIXème siècle n'ont rien laissé debout : disparus à la Révolution et au XIXème siècle les premiers sanctuaires : collégiale Saint-Marcel et son vis-à-vis la chapelle Saint-Martin, la paroissiale Saint-Hippolyte, les couvents des Cordelières et des Bénédictines anglaises ; disparus également les châteaux et "folies" de plaisance de l'Ancien Régime ; Pilâtre de Rozier atterrit avec sa montgolfière au milieu des cabanes de chiffonniers de la Butte-aux-Cailles. Enfin le penchant populaire pour l'insurrection, né en grande partie des cités de la misère (la dernière, la Cité Jeanne-d'Arc, dut être réduite par la troupe et rasée en 1934 ), est à rapprocher de celui du XIIème arrondissement voisin : les ouvriers de la Bièvre se joindront à ceux du Faubourg-St-Antoine à la pointe de toutes les violences : prise de la Bastille, marche sur les Tuileries du 20 juin 1792, massacres de Septembre (ceux de La Salpêtrière et de Bicêtre sont considérés comme les plus sombres évènements de la Révolution), prise et massacre des Tuileries, évènements révolutionnaires du XIXème siècle et en particulier la Commune où la Butte-aux-Cailles sera le dernier bastion de résistance des Communards. Une figure angélique domina pendant un demi siècle cette atmosphère de violence et de misère : soeur Rosalie (canonisée), adepte de saint Vincent-de-Paul. L'urbanisation massive de 1960 a provoqué d'inévitables destructions et une redéfinition générale, imposée par le site du XIIIème, passage obligé des grands courants nord/sud ; une évolution plus aimable est intervenue depuis, comme dans tous l'Est parisien ; la doctrine demeure l'élargissement des voies de base et la création de sites de fixation dotés d'ensembles commerciaux, ludiques et administratifs complémentaires de l'habitat : place d'Italie, Dunois, Javelot, Choisy la misère éradiquée était un préalable, mais avec elle une population artisanale et une identité de quartier, disparaissent au bénéfice du conditionnement de la modernité ; les variations démographiques en sont le corollaire avec une immigration accélérée et des fixations, certaines pleines de couleur comme la ville chinoise de Choisy. ------------------------------------------------------------------------ Particularités : Importante nécropole antique (IVème siècle) et d'autres mérovingiennes, proches de la vallée de la Bièvre. Patrimoine protégé : 33 éléments, dont : 5, 23, 2, 1 (Patrimoine Mondial). ENSEMBLES URBAINS - Enclos des Gobelins, 42 avenue des Gobelins et 1 rue Berbier-du-Mets. Colbert créa en 1662 la Manufacture des Gobelins qui réunissait les principaux teinturiers et spécialistes de la tapisserie, dont les Gobelin, illustres teinturiers au XVème siècle, en une vaste manufacture d'Etat consacrée à la tapisserie de haute lisse. Charles Le Brun, premier directeur, y groupa l'excellence des métiers d'art et donna à l'établissement une primauté internationale constante depuis 3 siècles. Malgré l'incendie et le vandalisme de la Commune (1871) les bâtiments ont sensiblement conservé leur aspect du XVIIème siècle. La Manufacture de tapis de Savonnerie, fondée par Henri IV à Chaillot et destinée à la clientèle privée, fut rattachée à l'administration de Charles Le Brun et intégrée à l'Enclos des Gobelins en 1826 : art monumental, technique du point noué. La Manufacture de tapisserie de Beauvais, entreprise privée en 1664, mais travaillant activement pour le Garde-Meuble royal ; fixée à Beauvais par Colbert, sinistrée en 1940, elle s'installa dans l'Enclos des Gobelins et se partage avec Beauvais depuis 1989 ; spécialiste de la basse-lisse. Le Mobilier National, ancien Garde-Meuble Royal, puis Impérial, conserve et entretient le meilleur du patrimoine national d'Etat (mobilier, tapisseries, bronzes, céramiques, tous objets d'art) ; étendu en 1964 (Malraux) à la création et au design. Relogé en 1935 dans un immeuble d'un classicisme antique d'Auguste Perret (8 000 m©˜) construit dans l'Enclos des Gobelins, il groupe sous son Administration Générale les trois manufactures (Gobelins, Savonnerie, Beauvais), ainsi que la Manufacture de Lodève (34) et les ateliers nationaux de dentelle du Puy (43) et d'Alençon (61). Le square René Le Gall prolonge au sud-est le Mobilier National, remplaçant en 1938 les anciens jardins XVIIème siècle disparus . - Cité fleurie, 61/67 boulevard Arago ; la plus ancienne cité d'artistes de Paris, conçue dans ce but précis vers 1880 : une trentaine d'ateliers à hauts vitrages et murs à colombage dans le style de l'Exposition Universelle ; sauvée de la démolition vers 1970 et rénovée. - Ilot de la Reine-Blanche, 12/18 rue Berbier-du-Mets ; vestiges d'un immeuble XVIème siècle ayant appartenu aux teinturiers Gobelin ; il représente une rare combinaison de local industriel et d'habitat conçue dans le même immeuble : long bâtiment à grandes ouvertures et tour poivrière d'angle. - Cité Florale, 36 et 50 rue Brillat-Savarin : aménagée vers 1930 sur un ancien méandre de la Bièvre, elle n'est constituée que de maisons individuelles de 3 étages ; allées pavées, jardinets ou verdure, maisons toutes différentes. - La Cité Verte, 147 rue Léon-Maurice-Nordmann ; créée peu après la Cité Fleurie voisine. Elle groupe 24 ateliers tous différents de part et d'autre d'une allée centrale arborée : façade néo-classique proche de l'entrée. - Cité Citroën, 22 rue Barrault : sa curiosité (inédite) consiste dans son site perché sur une vaste dalle couvrant des garages Citroën : ensemble de pavillons identiques destinés au personnel. - Cité Daviel : au flanc de la Butte-aux-Cailles un porche s'ouvre sur une cité-jardin d'une quarantaine de pavillons identiques. Initiative de l'abbé Viollet vers 1910 pour humaniser l'habitat populaire ; architecture pentue et colombage ont fait surnommer cette cité "la petite Alsace". - Le quartier chinois : il est compris entre les boulevards extérieurs et les avenues de Choisy et d'Ivry ; il prit son caractère vers 1970 à l'afflux des Chinois et Indochinois fuyant les paradis communistes et heureux de peupler les tours élevées en 1960 et que boudaient les Français ; laborieux et discrets, ils ont occupé commercialement le quartier avec grandes surfaces, restaurants, bimbeloterie et art d'Extrême-Orient. On ne peut parler d'ensemble urbain et encore moins d'imprégnation architecturale si ce n'est quelques toits de magasins en pagode, mais plutôt d'un dépaysement (modéré) créé par les devantures, enseignes et l'allure affable et affairée de la population. OUVRAGES D'ART - Pont d'Austerlitz, place Ledru-Rollin/place Valhubert (voir XIIème arrondissement) - Viaduc d'Austerlitz, à côté du pont d'Austerlitz (métropolitain) : ouvrage métallique de 143 m entre culées (tour de force et record) ; décor Belle-Epoque de sa construction (sujets marins). - Pont de Bercy (voir XIIème arrondissement). - Pont de Tolbiac, rue de Dijon/rue de Tolbiac (voir XIIème arrondissement). - Pont Charles-de-Gaulle, rue Van-Gogh/Gare de Lyon (voir XIIème arrondissement). - Pont National, boulevard Poniatowski/bd Masséna Tolbiac (voir XIIème arrondissement). - Accès au métropolitain : station Saint-Marcel (face hôpital de la Pitié) ; station Campo-Formio (angle Hôpital/Titien) ; stations place d'Italie (angle avenue et place d'Italie) et (angle place d'Italie/rue Bobillot) ; oeuvre de Hector Guimard, Art nouveau. BATIMENTS PUBLICS protégés - Hôpital de La Salpêtrière et, 47 boulevard de l'Hôpital ; ce fut d'abord un arsenal au XVIIème siècle, puis maison de force, prison, accueil de marginaux ; enfin asile de fous, d'infirmes, d'indigents qui donnèrent à l'établissement son caractère hospitalier et charitable ; du XVIIème siècle à nos jours il est devenu le principal complexe hospitalier de Paris. Le Vau, Le Muet y travaillèrent et surtout Libéral-Bruant qui construisit la célèbre chapelle ; début XXème siècle, construction du nouvel hôpital agrandi jusqu'en 1985 ; aire couverte avec les jardins de 33 ha. - Ancien théâtre des Gobelins, 73 avenue des Gobelins ; façade compressée entre 2 immeubles ; construit vers 1869 par l'architecte Cusin : façade monumentale à partir des balustres du 1er étage inspirée de la Renaissance italienne, rehaussée par 2 reliefs sculptés de Rodin (actuellement cinéma). - Gare d'Austerlitz, 1/11 bis et 19/27 boulevard de l'Hôpital et 1/3 place Valhubert ; à l'origine, embarcadère d'Orléans créé au milieu XIXème siècle : bâtie sur le principe de 2 cours (arrivée et départ séparées par 2 bâtiments) qui a été conservé au cours des nombreux agrandissements ; reconstruction en 1867 avec halle de 280 m de long sur fermes métalliques d'une portée de + de 50 m ; gare souterraine pour trains de banlieue en 1969 ; style Belle-Epoque, expressif sur la façade de la place Valhubert. - Groupe scolaire, 10 rue du Kuss ; vers 1930 par l'architecte Expert dans le style paquebot : 4 éléments convexes utilisent le terrain en pente, en retrait les uns sur les autres ; dalles de verre et béton brut de coffrage. - Piscine de la Butte-aux-Cailles, 5/7 place Paul-Verlaine : piscine d'époque Art déco, à l'emplacement d'un puits artésien qui utilise son eau à 28°. - Cité-refuge de l'Armée du Salut, 12 rue Cantagrel, réalisée par Le Corbusier dans les années 1930 ; celui-ci y démontre son concept de l'urbanisme communautaire future. Cette cité-refuge devait remplir 3 missions : accueillir les sans-logis, les nourrir, les réinsérer par le travail ; longues façades à larges ouvertures orientables, traitées par la suite en polychromie. BATIMENTS PUBLICS non protégés - Mairie du XVIIIème arrondissement, 1 place d'Italie : conçue sous Napoléon III, achevée fin XIXème siècle. Facture néo-classique, mais le style ostentatoire, la décoration surchargée, le pastiche outrancier sont abandonnés : lignes simples, volume plus réduit, façade aux pilastres discrets, aspect provincial ; façade sur la place et 2 ailes en retour. - Bibliothèque de France, quai François-Mauriac, dite François-Mitterand ; dernière réalisation de la série des Grands Travaux 1981/95 ; architecture et fonctionnement contestés : 4 hautes tours en équerre aux angles d'un vaste rectangle ; elles sont en verre, mais avec isolement intérieur et air conditionné ; au fond du vide intérieur, un parc-jardin avec arbres forestiers transplantés ; en surélévation du jardin, aire publique qui l'entoure ; au niveau du jardin, les salles de lecture avec circulation autour de celui-ci. - Institut Estman, 11 rue Georges-Estman ; Institut dentaire fondé grâce au mécénat de Georges Estman en 1930 (dont il est caractéristique) : bâtiments bas de lignes strictes en briques briques rouges, 2 retours d'aile, toit-terrasse, médaillons sculptés symboliques ; intégré au vaste square verdoyant de Choisy. HOTELS PARTICULIERS - Hôtel-pavillon dit Jean-de-Julienne, 20 rue Lebrun ; c'est un édifice XVIIIème siècle à la façade ornée, salon protégé. - Maison dite "de la Reine Blanche" et, 14/18 rue Berbier-du-Mets . - Hôtel Mascarini, 3 bis rue des Gobelins ; ancien hôtel XVIIème siècle acquis par le manufacturier Jean de Julienne ; il occupe une arrière-cour d'immeuble et a conservé son jardin avec une orangerie XVIIIème siècle ; c'est la cage d'escalier XVIIème siècle de l'hôtel qui fait l'objet de la protection. - Hôtel particulier, 14 boulevard Arago ; concept évolutif Belle-Epoque : hôtel construit à double fin commerciale (rez-de-chaussée) et résidentielle (étages) ; style Art nouveau pour les vitrines (mosaïques) et accès-façade (ornements sculptés et balcons). IMMEUBLES protégés - Rue des Gobelins n° 19 ; bâtiment vers 1500, voisin de la Reine-Blanche et sans doute faisant partie d'un même domaine : 2 étages sur caves voûtées, fenêtres à meneaux d'époque sur cour ; tour d'escalier sur cour, linteau gothique ; restauration récente. Boulevard Masséna n° 24 bis/26 bis : façades et couvertures. - Rue Croulebarbe n° 33 : Tour Albert par Perret en 1960 ; c'est l'ancêtre des tours parisiennes (65 m de haut) ; éléments préfabriqués supportés par une ossature métallique. URBANISME CONTEMPORAIN - Le XIIIème arrondissement est celui qui réalise la mutation la plus profonde de son urbanisme : la ZAC Seine-Rive-gauche se développera sur 2,5 km face au complexe du XIIème arrondissement Gare de Lyon/Bercy ; elle englobera la Bibliothèque de France et l'actuelle ZAC Chevaleret/Jeanne-d'Arc. Le complexe Place d'Italie se résume au centre Galaxie et à l'immeuble Grand-Ecran ; la mégapole du japonais Kenzo, imposée sans concours, prévoyait une tour Montparnasse bis dominant une forêt d'autres immeubles pendulaires ; ce projet rejeté (1975) sonna le glas des "tours" conçues à la base de toute rénovation urbaine. Les 3 ensembles ci-après sont décrits à titre d'exemples ; bien d'autres réalisations ont vu le jour çà et là, telle la tour de la Faculté de Paris I Tolbiac, celles des Portes de Choisy et d'Ivry... - ZAC Seine-Rive Gauche : c'est la plus grande opération de réaméagement à Paris qui fait disparaître le dernier secteur industriel urbain ; développée de la Gare d'Austerlitz au Pont National, elle couvrira 140 ha ; la Bibliothèque de France et la ZAC Chevaleret/Jeanne-d'Arc s'inscrivent à l'intérieur et en limite de ce complexe ; 200 000 m©˜ de bureaux abriteront de grandes institutions comme le Conseil Régional et 500 000 se répartiront entre habitat, commerces, établissements culturels et pédagogiques ; la physionomie actuelle du secteur sera totalement transformée notamment par la couverture des installations ferroviaires conservées ; sans doute des démolitions parfois regrettables sont envisagées, mais certaines architectures exemplaires seront remontées et insérées dans le nouveau quartier. - ZAC Chevaleret/Jeanne-d'Arc : important programme développé depuis 1985 à l'arrière de la Bibliothèque de France sur plus de 7 ha ; elle complètera la ZAC Seine-Rive Gauche appelée à se développer en aval jusqu'à la Gare d'Austerlitz. Elle s'inscrit de part et d'autre de la rue du Chevaleret : au sud, création du square-parc Héloïse et Abélard et sa Maison des Cinq-Sens ; à côté, une demeure classique XIXème siècle a été restaurée au milieu de son jardin. Immeubles de bureaux : rue Louise-Weiss/bd Vincent-Auriol prolongés jusqu'à la gare de marchandises (future ZAC Seine-Rive Gauche) ; anciens bureaux de la SNCF du XIXème siècle, restaurés et réaménagés ; immeubles d'habitation également rue Louise-Weiss et autour du square, salle de spectacle, hôtel ; groupe scolaire à l'ouest donnant rue Dunois. - Le Grand-Ecran présente place d'Italie une façade concave reliant 2 ailes qui s'ouvrent vers l'avenue d'Italie et la rue Bobillot ; au centre, vaste espace dit l'Atrium couvert d'une verrière ; en angle/façade un "campanile" qui évoque une tour à signaux. C'est un ensemble groupant hôtellerie, cinéma, commerces et bureaux ; il rejoint à l'arrière l'ensemble Galaxie, autre complexe commercial. ARCHITECTURE PROFESSIONNELLE - Manufacture des Gobelins et, 42 avenue des Gobelins . - Usine de la Société d'Air comprimé (SUDAC), 3/13 quai Panhard-et-Levassor ; usine fin XIXème siècle : halle métallique centrale destinée aux générateurs flanquée d'une plus petite en béton (1920) ; grosse cheminée en brique. – Grands Moulins de Paris, quai Panhard-et-Levassor : imposant bâtiment d'ordre classique fin XIXème siècle, désaffecté mais en bon état. - Boulangerie, 34 avenue de Choisy : devanture et décor intérieur Belle-Epoque. - Chapelle de la Salpêtrière, 47 boulevard de l'Hôpital ; l'autre chef-d'oeuvre de Libéral-Bruant après les Invalides, construite vers 1675, plan de croix grecque régulière : 4 chapelles centrales d'angle isolent les nefs et permettent de voir l'autel central des 4 quartiers, chacun pouvant contenir près de 1 000 fidèles ; coupole octogonale centrale éclairée de baies en arc de cercle. - Ancienne chapelle des Gobelins, 42 avenue des Gobelins ; elle se trouvait primitivement dans l'axe central de la cour d'honneur (aujourd'hui cour Colbert, avec statue) : sanctuaire classique début XVIIIème siècle dû à Gabriel, avec fronton triangulaire ; elle sert aujourd'hui de local d'exposition de tapisseries anciennes. - Eglise Notre-Dame-de-la-Gare, place Jeanne-d'Arc (architecte Naissaut) milieu XIXème siècle : style néo-roman ; plan basilical (nef, abside arrondie, ici avec 2 absidioles) ; orgues Cavaillé-Coll. - Eglise Saint-Hippolyte, 27 rue de Choisy : église néo-gothique des années 1920 qui évoque une église villageoise avec son toit en bâtière et sa construction en meulière anglée de pierre de taille ; sur mur voisin, fresque évoquant le rapprochement des civilisations européennes et extrême-orientales (proximité du quartier chinois). - Eglise Saint-Marcel, 80 boulevard de l'Hôpital ; elle a remplacé vers 1960 une église XIXème siècle ; sanctuaire de style contemporain : façade-campanile triangulaire réalisé en 1995 ; église haute accessible par escaliers latéraux ; vaste nef-halle largement éclairée ; en-dessous, chapelle Sainte-Genevière et oratoire américain. - Eglise Sainte-Anne-de-la-Maison-Blanche, 186 rue de Tolbiac ; construite à la Belle-Epoque, mais dans la tradition XIXème siècle du pastiche ; néo-roman, teinté de byzantin ; ensemble curieux et bien exécuté. - Eglise Saint-Albert-le-Grand, 122 rue de La Glacière. - Eglise Sainte-Rosalie, 50 boulevard Auguste-Blanqui : ancienne chapelle de communauté construite vers 1860, devenue église paroissiale. - Eglise Saint-Jean des Deux-Moulins, 185/187 rue du Château-des-Rentiers : chapelle devenue église paroissiale. - Chapelle Saint-Jacques, 20 rue des Tanneries. Temple réformé de Port-Royal, 18 boulevard Arago. - Eglise luthérienne de la Trinité, 172 boulevard Vincent-Auriol. - Eglise orthodoxe Saint-Irénée : église catholique fin XIXème siècle, actuellement affectée au rite orthodoxe. - Synagogue Sidi Fredj Halimi, 61 rue Vergnaud. - Synagogue, 66 avenue d'Ivry. - Culte bouddhique : Les Olympiades, proche du quartier chinois. - Manufacture nationale des Gobelins, 42 avenue des Gobelins : visites uniquement guidées des 3 ateliers (1 heure 1/2), organisées par la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites ; Nouvelles manufactures, 1 bis rue Berbier-du-Mets : Beauvais, fondée en 1664, Savonnerie, créée en 1962 par Malraux. - Chapelle de La Salpêtrière : visite libre quotidienne. ------------------------------------------------------------------------ Sites : - Ensemble formé par les XIIème à XVème arrondissements : y compris les rives de la Seine et les immeubles concernés ; le plan d'eau de la Seine n'est pas concerné . - Berges de la Seine (inscrites au Patrimoine Mondial de l'UNESCO). - Ensemble formé par la Cité Verte, 147 rue Léon-Maurice-Nordmann (voir descriptif à Ensembles urbains). - Cité Fleurie, 61 à 67 boulevard Arago (voir descriptif à Ensembles urbains). - Cité Daviel, 10 rue Daveil (voir descriptif à Ensembles urbains). ESPACES VERTS : 33 parcs, jardins, squares ont été créés ici entre 1878 et 1999, couvrant une superficie de 30 ha, soit 5 % de la superficie de l'arrondissement. - Square René-Le-Gall, rues Croulebarbe/Corvisart ; il est établi dans l'ancien lit de la Bièvre (aujourd'hui couverte), sur 25 000 m©˜ ; il comporte une partie centrale allongée d'arbres et de verdure fournis et vers l'immeuble du Mobilier National, un jardin à la française néo-Renaissance, comme l'obélisque qui en occupe le centre, entouré de gloriettes. Site en contrebas des immeubles qui l'entourent. ; Parc Kellerman, boulevard Kellerman/rue de la Poterne-des-Peupliers ; plus de 4 ha, sur l'ancien site de la Bièvre (Poterne des Peupliers) ; malgré l'environnement des bds extérieurs, belle réussite de parc-jardin : bassin/cascade, rochers, mini-escalades, sentiers ont été taillés dans une nature reconstituée avec une abondante verdure et allées plantées. - Square de l'avenue de Choisy : là aussi on a inséré 4 ha de nature dans un site de mégapolis ; un grand bassin au centre de belles promenades coupées de bosquets et de coins de verdure donnant l'illusion de la nature libre. - Square Blanqui-Jonas, boulevard Auguste-Blanqui : 6 000 m©˜ récemment aménagés au flanc de la Butte-aux-Cailles ; un parti intéressant a été tiré du relief escarpé. -Square de la Fontaine-à-Mulard : 4 000 m©˜ sur l'ancien lit de la Bièvre ; un site de promenades paisibles réussi à côté de la place de Rungis. - Jardin du Dessous-des-Berges, angle rues Eugène-Oudiné / Dessous-des-Berges (3 000 m©˜), ouvert en juin 1999 : espaces de détente, aires de jeux ; grille de l'ancien viaduc de Tolbiac réutilisée. - Jardin-forêt de la Bibliothèque nationale de France. ------------------------------------------------------------------------ Ressources et productions : Comme partout à Paris, l'économie fut jusqu'au Moyen Age agricole et maraîchère. A partir du XIIIème siècle, le cours de la Bièvre commença à attirer des activités industrieuses : bouchers qui eux-mêmes engendrèrent les tanneurs, corroyeurs, travail du cuir, teinturiers enfin au XVème siècle. De ces derniers, par la volonté d'Henri IV d'abord, puis de Colbert au XVIIème siècle, sortira la Manufacture des Gobelins, première entreprise européenne de tapisserie, et qui l'est restée. Sa fusion avec le Mobilier Royal, puis National, générera des dynasties de métiers d'art du plus haut niveau, toujours aussi qualifiées. Le XIXème siècle installa sur les 130 ha du no man's land de la rive gauche - objet de la ZAC Seine-Rive gauche en action - industrie lourde, entrepôts, métallurgie, installations du port de la Gare, puis ferroviaire avec Austerlitz, sucrerie, construction automobile. Aujourd'hui les Gobelins restent la grande affaire de l'arrondissement et donnent la priorité aux métiers d'art avec la haute lisse, les restaurateurs de peinture et de mobilier, l'ébénisterie ; les arts graphiques tiennent une place importante, renforcés par le projet de la Cité des Arts graphiques et la réalisation de la Bibliothèque de France. Enfin la pédagogie est à la mesure de ce courant créateur avec 4 établissements majeurs, dont la célèbre Ecole Estienne (arts graphiques et imprimerie), les lycées professionnels (arts graphiques et reliure), l'exceptionnel Institut français de restauration des oeuvres d'art (Mobilier National). ------------------------------------------------------------------------ Vie locale : CULTURE - Musique : Centre de musique médiévale, 47 rue Bobillot. Institut de culture musicale, 32 rue du Javelot. - Théâtres : Théâtre 13, 24 rue Daviel. Théâtre du Lierre, 22 rue du Chevaleret. Théâtre Dunois, 8 rue du Chevaleret. Théâtre des Cinq-Diamants, 10 rue des Cinq-Diamants. Centre Mandapa, 6 rue Würtz. Théâtre Valhubert, 1 place Valhubert. Théâtre de Fortune, 22 bis rue Bobillot. Guignol du Parc de Choisy, Parc de Choisy. La Cachette des 3 Chardons, 124 avenue d'Italie. - Cinémas : l'Escurial, 11 boulevard de Port-Royal. Gaumont Gobelins, 58 avenue des Gobelins. Gaumont La Fauvette, 73 avenue des Gobelins. Gaumont Grand-Ecran, parvis Henri Langlois (place d'Italie). UGC Gobelins, 66 bis avenue des Gobelins. - Centres d'animation et de culture : Centre d'animation de la Poterne-des-Peupliers, 1 rue Gouthière. Centre d'animation Dunois, 61 rue Dunois. Centre d'animation du Rond-point Baudricourt, 6 rue Simone-Weil. Centre d'animation Daviel, 24 rue Daviel. Centre d'animation Richet, 12 rue Charles-Richet. GAREF Aérospatial, 2/6 rue Emile-Levassor. - Bibliothèques : Bibliothèque nationale de France, quai François-Mauriac. Bibliothèque pour Tous, 83 rue de l'Amiral Mouchez. Bibliothèque-médiathèque Jean-Pierre-Melville, 79 rue Nationale. Bibliothèque-discothèque Italie, 211/213 boulevard Vincent-Auriol. Bibliothèque Marguerite-Durand, 79 rue Nationale. Bibliothèque-discothèque Glacière, 132 rue de la Glacière. - Centre d'archives de l'architecture du XXème siècle (Institut français d'Architecture), 127/129 rue de Tolbiac. SPORTS - 50 disciplines - Equipements sportifs : Centre sportif Auguste-Blanqui, 26 boulevard Auguste-Blanqui : gymnase, terrain d'éducation physique. Centre sportif Charles-Moureu, 17 avenue Edison : stade, tennis. Centre sportif Château-des-Rentiers, 184 rue du Château-des-Rentiers : piscine, gymnase, tennis. Centre sportif Dunois, 70 rue Dunois : piscine (baies vitrées), gymnase, tennis, terrain d'éducation physique (espace rénové récemment). Centre sportif Georges-Carpentier, 81 boulevard Masséna : halle de sports (5 000 m©˜, tribune de 4 800 places), stade (tribune de 500 places), gymnase, jogging, tennis, boulodrome. Centre sportif Glacière, 121, rue de La Glacière : gymnase, terrain d'éducation physique. Centre sportif du Docteur-Bourneville, 5 rue du Docteur-Bourneville. Centre sportif Poterne-des-Peupliers, 2 rue Max-Jacob : stade (éclairé, dans parc paysager), tennis. Centre sportif Tour-à-Parachute, 7 avenue de La Porte-de-Choisy : stade (éclairé), boulodrome. Stade Sébastien Charléty, 1 avenue Pierre-de-Coubertin : nombreuses disciplines. Stade Boutroux, 1 avenue Boutroux : terrain éclairé, tribune de 300 places. Gymnase Choisy-Masséna, 46 bis avenue de Choisy. Gymnase Caillaux, 3 rue Caillaux. Gymnase Glacière 88, 88 rue de La Glacière. Gymnase du Lycée Rodin, 39 rue des Cordelières. Gymnase Kellermann, 110 boulevard Kellermann (gradins). Gymnase Marcel-Cerdan, 5/7 rue Eugène-Oudiné (tribune de 260 places). Gymnase Pointe d'Ivry, 47 avenue d'Ivry. Terrain d'éducation physique Cordelières, 35 rue des Cordelières. Terrain d'éducation physique Jenner, 47 rue Jenner. Terrain d'éducation physique du Docteur-Laurent, 12 rue du Docteur-Laurent (revêtement bitume). Terrain d'éducation physique Tolbiac, 115 rue de Tolbiac. Piscine Butte-aux-Cailles, 5 place Paul-Verlaine : construite dans les années 1920 dans le style de l'époque ; 3 bassins (1 couvert), solarium, eau par puits artésien. - 5 centres d'animation : Baudricourt, 6 rue Simone-Weil ; Charles Richet, 12 rue Docteur-Charles-Richet ; Daviel, 24 rue Daviel ; Dunois, 61 rue Dunois ; La Poterne-des-Peupliers, 1 rue Gouthière. - Basket de rue : TEP Dunois ; métro Glacière. - Mur d'escalade, 4 bis avenue de Choisy : 300 prises, 7m,7 de haut, 9,5 m de largeur. VIE LOCALE - Marchés découverts : Blanqui, boulevard Auguste-Blanqui. Bobillot, rue Bodillot. Glacière, carrefour rues de la Glacière/Tolbiac. Hôpital, boulevard de l'Hôpital (hauteur de la Salpêtrière). Jeanne-d'Arc, place Jeanne-d'Arc. Maison-Blanche, partie sud de l'avenue d'Italie. Nationale, boulevard Vincent-Auriol.    
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BERCYBIEN ASSOCIATION DES RIVERAINS DU VILLAGE DE BERCY.
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